Lettres et sciences humaines, Littératures et cultures étrangères, Littérature française et lettres anciennes
Si les couleurs ont une histoire, la façon dont le conte fait ou non couleur en a une également. La féerie littéraire classique invente de nouvelles couleurs qui ne sont plus seulement des valeurs ou des symboles mais des couleurs à vivre.
Présentation
Même sans illustrations, les contes suscitent immédiatement des images et un imaginaire colorés. Entrer en féerie, c’est percevoir un monde fortement coloré : à la fois un monde où la couleur est une valeur et où la couleur structure la vision, souvent multicolore et bigarrée. « Contes en couleur » désigne le fait que le conte fait couleur, que la narration féerique ou merveilleuse impose un univers mental de la couleur. Mais qu’est-ce qui fait couleur dans le conte ? Et de quelles couleurs s’agit‑il ? Y a‑t‑il des couleurs propres à la féerie des siècles classiques ?
Si les couleurs ont une histoire, la façon dont le conte fait ou non couleur en a une également. La fondation du genre du conte de fées classique coïncide avec un moment historique où la couleur, dans tous les domaines (de la physique avec Newton, de la peinture avec la Querelle du coloris etc., de la décoration rococo), est valorisée et repensée. Le numéro explore ainsi la place particulière qu’occupe la couleur dans les contes du XVIIe au XIXe siècle, chez Perrault (et aussi dans la réécriture filmique de Demy), d’Aulnoy, Galland, Voltaire, Lubert, Grimm, Hoffmann.
À partir d’un corpus vaste et varié, le numéro, qui ne se veut pas seulement thématique, propose aussi des outils pour penser les couleurs suscitées par les contes et distinguer lumières, valeurs, symboles et chromes.
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