Textes réunis et présentés par Marie-Rose Corredor
Lettres et sciences humaines, Littérature française et lettres anciennes
Stendhal manifestait un intérêt pour les langues vivantes et mortes, intérêt de linguiste mais aussi de critique littéraire, voire de pamphlétaire qui prend appui sur des traits de censeur philologue.
Présentation
Il s’agit d’une approche plurielle qui rend compte de la curiosité du linguiste à Milan, de l’argumentation du pamphlétaire, du questionnement du traducteur ; pour l’habitant de « Cosmopolis » selon le mot de Valéry, les langues – vivantes ou mortes – sont un lieu de d’appropriation et de reconfiguration : une polyglossie constante dans les textes à usage intime tendant à suggérer une autre langue, le « stendhalien ». Cet ouvrage se propose de revoir la phrase célèbre de P. Valéry – « son moi vit à Cosmopolis et pense en toutes les langues » – en examinant quelques relations essentielles de Stendhal aux langues – vivantes ou mortes – qu’il connaissait ou semblait connaître. Dans le cadre d’un « cosmopolitisme » que lui-même revendiquait, son implication dans les débats linguistiques de son temps a valeur de symptôme et n’exclut en rien les démarches personnelles d’appropriation qui ont fait parler de « marqueterie d’idiomes » ou de « sabir » à son égard.
Collection Bibliothèque stendhalienne et romantique, les derniers titres
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