Alors que le temps, compris comme une durée mesurable en semaines, mois, années scolaires, est proposé par des instances institutionnelles comme un repère pour organiser les apprentissages à l’école, au collège ou au lycée, la recherche suggère que l’apprentissage ne peut être réduit à des calculs de durée de participation à des enseignements.
Certes, tout apprentissage s’inscrit dans une durée, mais cette durée ne saurait être une condition suffisante pour que s’ensuive du développement langagier ou que des projections relatives aux apprentissages effectués puissent être formulées à l’avance. De ce fait, la tendance qui consiste à mettre côte à côte le temps investi dans un apprentissage et l’apprentissage proprement dit va à l’encontre de ce que la recherche en acquisition des langues nous apprend sur les processus de développement langagier, lesquels sont éminemment individuels et dépendant des circonstances comme des caractéristiques de chacun.e.
Les trois axes d’analyse retenus dans ce numéro — l’apprenant et ses processus d’apprentissage, la relation pédagogique et les politiques éducatives — et les sept contributions qu’il compte permettent ainsi d’envisager le temps des apprentissages d’après des dimensions multiples et, ce faisant, de mieux cerner l’impact de cette variable sur les enjeux acquisitionnels à l’œuvre en contexte institutionnel.
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