Définition(s), perceptions et représentations de la catastrophe (XIVe-XVIIIe siècle)
Sous la direction de Élise Leclerc, Serge Stolf, Cécile Terreaux-Scotto
Littérature étrangère, Arts/Littérature/Langues
À l’heure où les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient, alors que la planète se relève péniblement de la pandémie de COVID-19, comprendre comment les sociétés des siècles passés percevaient et se représentaient les catastrophes permet de mettre cette actualité en perspective.
Après la récente pandémie de COVID-19, dont on peut mesurer chaque jour les conséquences démographiques, économiques et sociétales, les médias se font abondamment l’écho des catastrophes naturelles qui se produisent un peu partout dans le monde : canicules, incendies, inondations et séismes se succèdent, alimentant et justifiant les rapports de plus en plus alarmants du GIEC sur les évolutions climatiques contemporaines. Épidémies et phénomènes météorologiques extrêmes prennent ainsi, ou plutôt reprennent, la place de premier plan qu’ils occupaient dans l’imaginaire des siècles passés. Ce numéro étudie les représentations que les sociétés des siècles passés en avaient entre la fin du Moyen Âge et l’époque moderne, c’est-à-dire au moment où le concept de « catastrophe » tel que nous le connaissons émerge progressivement. Entre le XIVe et le XVIIIe siècle, bien des paramètres ont changé, notamment quant au rôle des individus et des pouvoirs publics face au désastre. Longtemps perçus comme des signes — à la fonction purificatrice ou augurale, liée aux péchés des hommes — les phénomènes naturels sont ainsi devenus des événements qui viennent perturber le cours naturel des choses, faisant des victimes qu’il convient de prendre en charge.
Auteur(s) / Autrice(s)
Coordinateurs de la revue :
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, agrégée d’italien, Cécile Terreaux-Scotto est professeure au département d’études italiennes de l’Université Grenoble Alpes, et membre du laboratoire LUHCIE. Elle a publié de nombreux travaux sur la pensée politique, la famille et la prédication à Florence au XVe siècle.
Élise Leclerc est agrégée d’italien et maîtresse de conférences en Études italiennes médiévales et Humanités numériques à l’Université Grenoble Alpes (laboratoire Luhcie). Ses recherches portent surtout sur la pensée politique et la culture florentine des XIVe et XVe siècles, abordées notamment au prisme de sources mémorielles privées (ricordi et ricordanze).
Serge Stolf, professeur émérite de l’Université Grenoble Alpes, a travaillé sur les problématiques de l’humanisme civique du XVe siècle, italien et latin (L. B. Alberti, E. S. Piccolomini, M. Palmieri).
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