Lettres et sciences humaines, Littérature française et lettres anciennes
La révolte, c'est celle d'Élisabeth, une jeune femme éprise d'idéal, contre son mari – le bien nommé Félix –, dont la bonne conscience et l’égoïsme candide incarnent les principes étriqués et le matérialisme de la vie bourgeoise.
Présentation
Avec La Révolte, drame en un acte en prose créé au Théâtre du Vaudeville le 6 mai 1870, Villiers de l’Isle-Adam faisait bien plus que représenter une scène de ménage d’un genre inaccoutumé : il lançait aussi le manifeste du Parnasse au théâtre. La pièce est ainsi la première offensive déclarée d’un théâtre en quête de renouveau contre les citadelles bien protégées du mélodrame ou du vaudeville.
Sur le plan esthétique, Villiers y tient la gageure d’une pureté dramatique peut-être jamais atteinte dans l’intrigue, et joue savamment dans les registres indissociablement mêlés du lyrisme, de l’ironie et de la mélancolie : on comprend que la pièce ait déconcerté ses contemporains.
Mais c’est à nous qu’elle s’adresse aujourd’hui, et le succès confirmé de La Révolte à la scène, depuis quelque temps déjà, montre assez que la pièce a enfin rencontré son public.
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