Ce numéro se propose d’approfondir, à travers des contributions relevant du domaine de l’histoire et de la littérature, une thématique encore trop peu explorée : l’analyse des objets à travers le prisme du genre en Italie, de la période médiévale à l’âge baroque. Il s’agit, grâce aux diverses études de cas proposées par les contributrices et contributeurs, de cerner comment les pratiques et les représentations liées aux objets permettent de saisir les relations des hommes et des femmes aux objets, et des hommes et des femmes entre eux, en identifiant des différences ou des similitudes dans ces rapports à la matérialité, voire des cas de transmission, d’échange, de réinterprétation ou de réappropriation. Le numéro s’articule autour de plusieurs axes, envisageant les objets selon leur matérialité, leur mobilité, leur signification dans la sphère culturelle et artistique et leur rôle actif dans les représentations, notamment littéraires. La prise en compte de ces pôles permet de mieux comprendre les sociétés du passé, à travers la façon dont les hommes et les femmes employaient et percevaient ces éléments du quotidien, qui faisaient partie intégrante de leur environnement.
Auteur(s) / Autrice(s)
Coordination du numéro :
Serena Galasso est chercheuse postdoctorale en histoire médiévale à l’Université de Padoue où elle développe un projet de recherche sur la circulation et l’agency des objets quotidiens dans l’Italie du xive-xve siècle. Elle s’intéresse également aux écrits pratiques, à la littératie et à la numératie des femmes au Moyen Âge.
Victoria Rimbert est docteure et ATER en études italiennes à l’Université Grenoble Alpes (LUHCIE). Ses recherches portent sur les représentations du veuvage féminin et plus généralement de la solitude féminine dans la littérature de la Renaissance, ainsi que sur les pratiques littéraires des femmes à la même période.
Isabelle Chabot est professeure associée en histoire médiévale à l’Université de Padoue. Spécialiste d'histoire sociale de l’Italie du bas Moyen Âge, elle enquête sur la famille et la parenté à Florence et s’intéresse notamment à la transmission des biens entre les générations dans une perspective de genre. Ses recherches portent également sur les écrits mémoriels des Florentins (xive-xve siècles).
Élise Leclerc est maîtresse de conférences en études italiennes médiévales et humanités numériques à l’Université Grenoble Alpes (LUHCIE). Ses recherches portent surtout sur la pensée politique et la culture florentine des xive et xve siècles, abordées notamment au prisme de sources mémorielles privées (ricordi et ricordanze).
Auteurs et autrices :
Genevieve Warwick, Paola Pinelli, Maria Adank, Alix Kazubek, Tommaso Laganà, Elisa Tosi Brandi, Micol Long, Zuleika Murat, Isabelle Chabot et Victoria Rimbert
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