Ce numéro a pour ambition de lire l’œuvre de Giacomo Leopardi à la lumière des perspectives suggérées par l’éco-critique, les études sur l’animalité (Animal Studies), les discussions sur les nouveaux horizons ouverts par les innovations technologiques, et la réflexion sur le post-humanisme. Les contributions explorent divers aspects, notamment le rapport de Leopardi avec la science et la technique, les éléments apocalyptiques présents dans les Operette morali et le Zibaldone, ainsi que la réflexion leopardienne sur l’animalité et les relations entre les espèces. Alors que le changement climatique progresse, le débat sur le destin de l’espèce humaine devient de plus en plus urgent : Leopardi a proposé certaines des réponses les plus amères et complexes aux interrogations angoissées de la conscience éco-critique contemporaine. Il n’est pas surprenant que ses œuvres connaissent un regain d’intérêt critique à l’ère de l’Anthropocène.
Valerio Camarotto enseigne la littérature italienne (Sapienza Université de Rome). Il a publié de nombreux essais sur Leopardi, dont deux livres sur Leopardi traduttore (Quodlibet, 2016), et a publié des études sur la littérature des XIXe et XXe siècles : en particulier, un volume sur Ojetti (Bulzoni, 2018) et des contributions sur Foscolo, Capuana, Michelstaedter, Pirandello. Membre du Laboratorio Leopardi (Sapienza), il a édité le Lessico Leopardiano 2020 (avec N. Bellucci) et 2022.
Laura Fournier-Finocchiaro est professeure en études italiennes à l’Université Grenoble Alpes. Elle étudie les processus de nation-building, les relations intellectuelles entre France et Italie et les réseaux et formes du militantisme féminin au XIXe siècle. Elle a récemment dirigé, avec Liviana Gazzetta et Barbara Meazzi, le dossier Voix et parcours du féminisme dans les revues de femmes (1870-1970) pour Laboratoire italien(26|2021); elle a traduit les essais di Flora Tristan, L’emancipazione della donna (Tab edizioni, 2023) ; et avec Barbara Meazzi elle a publié L’émancipation des femmes en Italie dans les discours et la littérature (1848-1935) dans les Cahiers de la Méditerranée(108|2024).
Martina Piperno enseigne à La Sapienza, Université de Rome, et elle est membre actif du Laboratorio Leopardi. Elle a précédemment travaillé aux universités de Durham (Royaume-Uni), KU Leuven (Belgique), UCC (Irlande) et Warwick (Royaume-Uni). Son premier livre, Rebuilding post-Revolutionary Italy : Leopardi and Vico's New Science, a remporté le prix Aldo et Jeanne Scaglione pour les études italiennes en 2019. Son nouveau livre, L'antichità 'crudele': Etruschi e Italici nella letteratura italiana del Novecento, est sorti en 2020 chez Carocci editore.
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