Culture anglo-saxonne, Littératures et cultures étrangères, Lettres et sciences humaines
Présentation
Si une grande part de l’identité, de la culture et de la politique écossaises sont informées par la relation qu’entretient l’Écosse avec l’Angleterre, cette polarisation a résulté de leur proximité géographique immédiate, les deux nations partageant une frontière terrestre au sein d’un même territoire. Par conséquent, on trouve, à la base de cette relation comme de bien d’autres domaines en ce qui concerne l’Écosse, la nature maritime d’un territoire partout ailleurs entouré d’eau.
Bien sûr, l’insularité de la Grande-Bretagne, qui entraîne en quelque sorte une « péninsularité » de l’Écosse, ne devrait pas être envisagée de manière négative, dans la mesure où elle a permis un tissage de connections multiples, à une époque où la mer offrait un moyen privilégié d’établir des échanges culturels, diplomatiques et commerciaux. Qu’il s’agisse des marchands de tabac de Glasgow avec les États-Unis, des administrateurs écossais aux Indes, ou des brigades écossaises en Suède au cours de la guerre de Trente Ans, tous dépendaient de la mer pour faire avancer leurs projets personnels, qui participaient au rayonnement et au renforcement de l’influence de l’Écosse.
Ce sont les différents aspects que prend en Écosse cette question de la mer, ses creux et ses lames, que se propose d’examiner ce numéro de la revue Études écossaises (Scottish Studies), dans sa partie thématique. Celle-ci est suivie d’une section hors-thème pour l’essentiel composée d’articles issus de l’atelier 2016 de la SAES.
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