Sous la direction de Christelle Bahier-Porte, Emmanuelle Sempère
Lettres et sciences humaines, Littérature française et lettres anciennes, Imaginaire
Ce numéro de Féeries entend explorer comment se trouve figuré, représenté, interrogé le monde sensible dans les contes merveilleux littéraires du XVIIe au XIXe siècle.
Présentation
Il s’agit de se demander dans quelle mesure le conte peut être le lieu d’une expérience sensible singulière, en s’attachant aux expressions de la sensibilité, mais aussi à la rencontre avec le phénomène surnaturel. Le conteur entend certes provoquer des émotions, mais il propose aussi de dramatiser le rapport au monde, à la nature ou encore à la connaissance. L’univers sensible du conte se nourrit ainsi des nouveaux discours et savoirs, sensualistes, matérialistes, naturalistes, médicaux qui, littéralement, prennent corps dans la fiction fabuleuse ou sont allègrement mis en question. Par une réévaluation de l’univers sensible des contes merveilleux de l’âge classique au romantisme, les onze études réunies dans ce numéro proposent d’envisager la sensorialité du conte comme une possible constante générique.
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