Lettres et sciences humaines, Littérature française et lettres anciennes
Un ouvrage de critique et d'histoire littéraires, consacré à certains des livres les plus célèbres de Sartre. Une approche qui tente, au plus près des textes, d'être fidèle à la double nature de l'oeuvre, littéraire et philosophique.
Présentation
Voici des études de critique et d’histoire littéraires — la critique, traces menues sur de grandes traces, l’histoire, connaissance par les traces.
Elles portent sur les nouvelles du Mur, sur le roman La Nausée, sur L'Être et le Néant ; mais aussi sur le succès de Sartre en 1945, la naissance des Temps modernes et la part faite par la revue à la critique littéraire ; et enfin sur Les Séquestrés d’Altona, sur Les Mots, et sur la question de la bêtise dans L’Idiot de la famille. Les deux dernières études se veulent synthétiques : l’une montre comment Sartre cherche à se définir un écrivain non classique ; l’autre se consacre aux liens que, tout au long de son œuvre, il a voulu nouer entre la littérature et la démocratie, la littérature étant somme toute à ses yeux le véritable lieu de la démocratie, ou du moins d’une démocratie idéale.
Ces quatorze lectures postulent toutes que Sartre laisse chez ses lecteurs, faites d’humour, d’ironie et d’intelligence, des traces vives : l’inverse des trop profondes racines, des appuis légers qui s’arrachent à l’engluement. Des traces : hors des chemins battus, Sartre ouvre les réduits, pose des jalons à méditer, indique des directions non pas à suivre, mais à explorer. Dans les sables de l’époque et contre les vents du conformisme, il trace le plus précieux que puisse offrir un écrivain : des inventions de sens et de langage.
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