Lettres et sciences humaines, Littérature française et lettres anciennes, Didactique et linguistique
Les films ici étudiés renversent les images de flétrissure sociale et esthétique associées aux vies dites infâmes. D’autres images et d’autres relations au langage se génèrent depuis les lieux marginalisés, les temps d’infamie et avec des vies réfugiées pour repenser du commun. L’approche se veut ici sans idéalisme, mais non sans idées, pour un cinéma avec les « infâmes ».
Présentation
Si « La vie des hommes infâmes » du philosophe Michel Foucault est une référence constante pour les contributeurs de ce volume, il ne s’agit pas pour autant d’appliquer sans réflexion la méthode du philosophe au cinéma. Pour d’autres temps, d’autres territoires, la notion d’infamie est envisagée pour le cinéma dans ses implications politiques et esthétiques. Ainsi les analyses de cas filmiques très contemporains (Lav Diaz, Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, Pedro Costa, K?ji Fukada, Dominique Cabrera) côtoient l’étude d’œuvres singulières dans l’histoire du cinéma ainsi que, dans une dimension plus prospective, les propos d’artistes dont les créations sont en recherche.
Auteur·e(s)
Robert Bonamy est maître de conférences en études cinématographiques à l'Université Grenoble Alpes. Ses travaux concernent à la fois l'histoire du cinéma (Naruse, Grémillon, Hitchcock) ainsi que le cinéma le plus contemporain, particulièrement dans ses manières d'envisager les problèmes politiques et esthétiques des vies dites infâmes et des zones d'inimitié.
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