Voilà trente ans que la parution des deux volumes du recueil d’inscriptions Nomima par F. Ruzé et H. van Effenterre a permis à plusieurs générations d’étudiants et d’historiens français (et étrangers) un accès inédit aux documents épigraphiques grecs d’époque archaïque. Au-delà du recueil de textes traduits, Nomima visait également à porter, à partir des inscriptions, une certaine idée du monde grec archaïque, de ses institutions, de ses rapports sociaux ou encore des relations de pouvoirs (économiques, politiques).
Depuis trente ans, aucun texte neuf n’a, à lui seul, révolutionné la discipline. Mais d’importantes découvertes comme celles de Méthone ou Érétrie ont permis, par leur mise en série, de jeter une lumière nouvelle sur les pratiques et le rôle de l’écrit en Grèce durant les hautes époques.
L’objectif de ce dossier est donc, à travers l’hommage rendu aux Nomima, de dresser le bilan de ces trente années de découvertes et de recherches sur l’épigraphie grecque archaïque en axant la réflexion sur les liens entre épigraphie et histoire autour de quelques dossiers épigraphiques en Crète ou en Grèce propre. Ce faisant, nous nous interrogerons sur l’insertion de l’épigraphie dans les nouveaux questionnements sur la Grèce archaïque qui tendent, notamment, à sortir d’une vision centrée sur les élites et sur Athènes.
Olivier Mariaud, Maître de conférence, Histoire ancienne, Université Grenoble-Alpes (UGA)
Auteur•es :
Olivier Mariaud, Françoise Ruze, Michael Gagarin, Robin Osborne, Jeames Whitley, Monique Bile, Alberto Maffi, Alexandr Loginov, Androniki Ikonomaki, Yannis Tzifopoulos, Angelos Boufalis, Antoine Pierrot, John Ma
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